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ROMAN DE JEAN-FRANÇOIS GARNEAU
Sonora est un roman de voyage qui raconte le passage par le désert de Sonora au Mexique d’un couple qui a grimpé Machu Pichu, vogué sur l’Amazone et affronté des douaniers portés à raccourcir les cheveux longs. Le hasard des rencontres pousse les deux voyageurs dans des détours où se mêlent rêve et réalité, selon les dires d’un sorcier yaqui. La nuit, le désert qu’un séisme a secoué semble tinter sous les étoiles.
Extrait de Sonora, chapitre 4.
Le lendemain, à l’aube, la brume bleutée qui couvre le désert se disperse peu à peu. Une vallée en émerge du côté du soleil levant. Un mince ruisseau y coule. Sur le feuillage des buissons, la rosée scintille dans les rayons dorés. J’ouvre le cahier de voyage, y note l’expression « Éveils et merveilles », mais Ju m’ôte le crayon et me montre pourquoi : un cheval vient d’arriver au ruisseau. C’est un petit cheval gris pommelé. Étirant son encolure, il boit. Sa longue crinière blanche touche la surface de l’eau.
Une licorne entre deux cactus ne nous aurait pas plus étonnés.
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Avis de lecteurs :
J’ai beaucoup apprécié l’écriture et le ton, oscillant entre poésie, humour, clins d’œil et un peu de mystère.
Louis Tanguay
(…) un récit vibrant teinté de réalisme magique (ou de merveilleux, tiens, c’est plus joli).
Patrick Emiroglou
Poèmes, chansons, notes de voyage ont devancé chez moi l’écriture sur demande, télévisuelle entre autres. En voyage, j’écris mes impressions dans un cahier, les accompagnant parfois de dessins, humoristiques ou non.
En 2015, je suis retourné là où j’ai situé une partie de l’histoire que m’ont inspirée des aventures vécues sans caméra. Avais-je en souvenir embelli le désert et son paysage à la fois riche et austère? Il me semble que non, et j’espère que mon écriture transmet un peu de son charme. J’aimerais aussi connaître le point de vue d’autres personnes sur cette région frontalière, celle du roman Sonora.
Un désert de 320 000 km2 couvre les deux rives de la mer de Cortez et franchit la frontière Mexique-États-Unis. Parfois désigné comme « désert de Gila », il occupe la région nord des États de Sonora et de Basse-Californie, le sud de l’Arizona et l’est de la Californie, ce qui en fait la plus vaste zone aride d’Amérique du Nord. L’emblématique cactus saguaro, ou « candélabre », en signe le paysage, mais des milliers d’autres plantes, notamment le créosotier, l’ocotillo, le mesquite et le palo verde (bois vert), s’y sont adaptées à la chaleur et aux pluies aussi rares que torrentielles. Le ciel nocturne, presque toujours dégagé, montre tant d’étoiles qu’on a l’impression de s’en approcher, ce qui est relatif, selon le sympathique M. Einstein. Malgré le sens du mot « désert », celui de Sonora abrite des centaines d’espèces d’insectes, d’oiseaux et d’animaux, d’où leur rôle dans le roman. Le fait que nous, êtres humains, exerçons un pouvoir sur tout ce qui vit révèle une arrogance qui explique en partie notre condition et l’état précaire du monde.